Quand le froid s’installe, il est difficile pour la plupart d’entre nous de ne pas tomber malade. Il y aurait deux explications majeures à cela : le froid renforcerait l’enveloppe externe des virus et les rendrait plus résistants, ce qui nous exposerait à devenir plus facilement malades.
En parallèle, notre système immunitaire serait affaibli car ralenti par le froid.
Les vaisseaux sanguins deviendraient plus petits par vasoconstriction, ce qui amènerait moins de nutriments aux organes vitaux et fatiguerait le cœur, ce dernier étant plus facilement exposé aux maladies. Ces deux théories ne sont pas encore totalement avérées. Cependant, même si on ne connait pas réellement les causes, on sait que l’on peut faire en sorte de limiter au maximum le risque d’être malade durant l’hiver en prenant des bonnes habitudes, et ceci tous les jours.
1) Faire du sport
Faire du sport est probablement une des manières les plus efficaces et directes de renforcer son système immunitaire. Le sport favorise la production de cellules qui vont protéger le corps de la maladie, les lymphocytes. De plus, le sport développe la congestion et la circulation sanguine, ce qui augmente l’apport nutritif aux muscles et aux organes vitaux, et donc permet de lutter plus facilement contre la maladie.
Cependant attention, il semblerait que le surplus de sport irait à l’encontre de la production de lymphocytes. Mais cela ne concernerait que les sportifs de haut niveau, on peut donc pratiquer du sport tous les jours sans problème.
2) Avoir une bonne alimentation
Faire attention à son alimentation est le deuxième pilier de la santé. C’est tellement logique mais pourtant tellement oublié. En consommant des plats déjà préparés pour gagner du temps (et souvent par facilité et par fainéantise), on s’expose plus facilement aux maladies. Si tu ne donnes pas de bonnes choses à ton corps, il ne pourra pas les fabriquer de lui-même. La plupart des carences hivernales peuvent être épargnées en ayant une bonne alimentation.
La vitamine D, C, le fer et les omégas 3 sont à préconiser en hiver (comme le reste de l’année d’ailleurs, mais plus en hiver). La vitamine D sera évoquée plus loin dans cet article. Pour la vitamine C, les meilleures sources sont le cassis, le poivron rouge et le kiwi ; pour le fer, les végétariens peuvent se tourner vers le brocoli, les choux de Bruxelles ou le chou-fleur. Enfin, les omégas 3 se retrouvent dans l’huile de lin, les noix, les amandes, les avocats et les œufs.
3) Avoir un sommeil quantitatif et qualitatif
Le sommeil est directement lié à la maladie. Durant la nuit, le corps se régénère et le cerveau produit des hormones pour permettre de prévenir et combattre les maladies. Un manque de repos rend donc le corps plus faible car il y aura un déficit de défenses immunitaires. La plupart du temps, 7 à 8h sont nécessaires pour la majorité d’entre nous, mais certains auront besoin de plus ou moins selon leur métabolisme, leur travail, leur capacité de récupération…
De plus, je l’ai traité dans un ancien article, la qualité du réveil est directement liée à la récupération nerveuse et à la régulation hormonale. Le repos et le réveil vont avoir des répercussions sur le niveau de stress, qui sera le 4ème facteur à prendre pour éviter de tomber malade.
4) Réduire le stress au maximum
Le stress va influencer les hormones responsables du bon maintien du système immunitaire. Quand le stress est léger et non fréquent, le corps va produire du cortisol, mais cela ne pose pas de réel contrainte. Cependant, si le stress devient chronique, le cortisol qui en résulte pourra engendrer un affaiblissement du système immunitaire, ce qui peut te rendre plus sensible à la maladie, ainsi qu’à la prise de poids.
C’est pour cela qu’il faut apprendre à réaliser des actions qui vont te permettre de réduire ton stress, dans l’alimentation ou dans le contact avec la technologie. Par exemple, prendre deux poignées par jour de noix de cajou aurait autant d’action antistress qu’une dose de Prozac, avec les effets secondaires en moins.
Une autre habitude très simple à mettre en place consiste à prendre de grandes inspirations et respirations, cela permet de relaxer le corps et l’esprit, réduire la tension artérielle et diminuer les effets nocifs du cortisol. Le téléphone portable et tous les appareils connectés sont à prendre en compte, ils taxent le système nerveux et influencent le système immunitaire.
Le fait de désactiver les notifications de son mobile ou de le mettre en mode avion la nuit sont deux manières simples de reprendre le contrôle sur le stress.
5) Reprendre contact avec la nature
La nature va nous permettre de réduire le stress et nous recharger en vitamine D. Près de 80% de la population occidentale serait déficiente en vitamine D, la vitamine du soleil. Il suffit juste de s’exposer une vingtaine de minutes au soleil (en réalisant par exemple son entraînement en milieu naturel) par jour pour atteindre le dosage recommandé en vitamine D.
Bien que l’hiver soit une saison où l’on souhaite rester au chaud, il faut garder en tête que la nature est inscrite dans nos gênes et nous avons besoin de notre dose de verdure tous les jours. Vis-à-vis de la nature, on peut aussi s’acheter des plantes en guise de décoration, leur effet relaxant a été prouvé par plusieurs études.
En résumé, les actions à mettre en place quotidiennement pour éviter de tomber malade sont donc très simples : se lever en ayant suffisamment dormi, manger de manière riche et variée avec des aliments sains et nutritifs, faire du sport en extérieur / ou faire du sport en salle et avoir quelques plantes en décoration, puis réduire les informations stressantes en désactivant au maximum les notifications sur son portable, et si possible en le basculant en mode avion au moment d’aller au lit.
Personnellement, je tombe assez rarement malade depuis que j’ai mis en place cette routine. Le 2è conseil était de faire du sport, et si veux des conseils pour bien démarrer la musculation, tu peux télécharger gratuitement mon guide en cliquant ici.
(*1) http://www.vulgaris-medical.com/actualite-sante/pourquoi-tombons-nous-davantage-malades-en-hiver