Quand on est sportif et vegan, on entend souvent dire qu’il est très difficile d’atteindre ses besoins nutritionnels journaliers. Par conséquent, il peut être évident de se dire que l’on doit avoir une discipline de fer pour ne pas avoir de carences. Qu’en est-il vraiment ?

La carence pour un sportif vegan est en réalité facile à éviter…

En effet, être déclaré en carence d’un nutriment en étant vegan est plutôt rare. Le corps a une capacité d’adaptation élevé et être vegan donne accès à la quasi-totalité des nutriments, hormis la vitamine B12 qui doit être apportée par la supplémentation.

Il y a toutefois quelques nutriments qui sont à surveiller, comme par exemple le calcium, la vitamine D et les omégas 3. Ces trois nutriments sont capitaux dans un cadre sportif car ils interviennent (entre autres) au niveau de la contraction musculaire, de la transmission nerveuse, de l’immunité et de la récupération.

Cependant, ce qui ressort sur cette étude, c’est qu’il n’est pas si compliqué que ça de subvenir à ses besoins en tant que vegan. Le calcium, la vitamine D et les oméga 3 ne sont pas forcément un problème si l’on consomme assez d’aliments qui en contiennent dans de bonnes proportions.

Cela veut donc dire en évitant au maximum les produits transformés (burger vegan, cordon bleu vegan, nuggets vegan et autres similis carnés) tout en consommant un maximum d’aliments frais, entiers et naturels (céréales, légumineuses, fruits, légumes, oléagineux et huiles végétales).

Mais atteindre ses objectifs peut être compliqué.

L’auto-discipline

Cependant, être sportif demande des quantités plus élevées de bons aliments. La différence se situe donc plutôt sur notre niveau d’auto-discipline, c’est-à-dire sur notre niveau d’organisation et notre capacité à garder une diète correcte.

Cela s’acquiert avec le temps, surtout qu’il semblerait que le fait de bien manger nous incite à bien manger, car les bactéries amatrices de fruits, légumes et autres bons aliments vont prendre le dessus sur les bactéries amatrices de junk food. Plus de détails dans la vidéo juste en dessous.

Il convient simplement de faire les bons choix, de se concentrer sur des aliments naturels et si possible d’origine biologique pour augmenter la concentration en nutriments dans ses assiettes.

Un risque de carence pour tout le monde

De plus, il est bon de rappeler que le risque de carences n’est pas un problème qui touche uniquement les vegan et les végétariens. En étant omnivore, on peut aussi facilement se retrouver carencé si l’on ne consomme pas assez d’aliments non transformés. Et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle on retrouve des carences en fibres, en acide folique, en vitamine C et E dans un régime omnivore.

Adapter son alimentation suivant son profil

Enfin, cela dépend aussi du profil et des objectifs du sportif. Certains assimilent moins bien un nutriment en particulier, et dans ce cas la supplémentation peut être à envisager. Mais c’est valable autant pour un vegan qu’un végétarien ou un omnivore. Pour les objectifs sportifs, il faudra veiller à adapter son alimentation pour qu’elle corresponde à nos besoins (consommer un peu plus de protéines si l’on recherche la prise de masse musculaire, etc…).

En résumé, ce n’est donc pas un problème d’alimentation, mais plutôt un problème d’organisation et de capacité à consommer des bons aliments. Il est donc primordial de le garder en tête et d’acquérir le plus vite possible de bonnes habitudes, en évitant au maximum de consommer des aliments qui recopient les standards de l’alimentation omnivore (similis carnés vegan).