Noël est une période de l’année souvent crainte par la plupart des sportifs mais avec un minimum d’adaptation et de prévention, ça ne pose aucun problème.  Pour Noël, deux possibilités existent : tu manges chez toi ou tu manges chez quelqu’un. Voyons comment s’organiser dans chacun des deux cas. Personnellement, je l’avais déjà expliqué dans mon article concernant la présentation de mon défi mais je ne compte pas les calories ni les quantités précises de protéines, glucides ou lipides dans mon alimentation.

Noêl à domicile = vegan christmas

Forcément, c’est la meilleure solution. Je pars du principe qu’à Noël, on peut se faire un minimum plaisir sans pour autant s’exploser le ventre en mangeant de manière déraisonnée. Noël ne rime pas forcément avec cheat meal. Il faudra juste veilleur à avoir une dose à peu près correcte de protéines et si possible quelques sources d’antioxydants et de fibres.

Concrètement, il existe aujourd’hui beaucoup de livres de recettes pour végétariens / vegan adaptés aux repas de fêtes, dont le fameux Joyeux Noël Vegan de Marie Laforet. Bien sûr, le livre n’est pas destiné aux sportifs et les recettes ne visent pas la prise de masse musculaire, mais il y a toutefois quelques options qui sont assez intéressantes, comme celle que je vais essayer cette année : les paupiettes aux marrons, champignons et noisettes, avec une base de seitan.

Le seitan, protéine de blé, est une des meilleures alternatives à la viande en termes de protéines (75g pour 100g…).

Avec ma copine, du blog Oh-my-green, on célèbre notre premier Noël vegan, et c’est elle qui a eu l’idée de réaliser les paupiettes. Sinon, tu peux te tourner vers des recettes à base de tofu ou principalement de légumineuses ou céréales pour leur forte teneur en protéines.

Le houmous, fait à base de pois chiche (19g de protéines pour 100g) peut très bien trouver sa place sur des toasts dans un repas de Noël, en veillant éventuellement à réduire la quantité d’huile d’olive dans la recette, ou pourquoi pas en la mélangeant avec de l’huile de lin pour leur meilleure teneur en oméga 3.

La patate douce est à privilégier à la pomme de terre, pour sa couleur et son goût plus sucrée qui sont plus dans l’esprit de Noël et son index glycémique plus faible permet de limiter le stockage sous forme de graisse corporelle.

J’aurai aussi la chance de goûter à une terrine vegan, toujours grâce au livre Joyeux Noël Vegan, réalisée à base d’algues et de tofu moelleux… Pour le tofu, on s’en doute, une bonne dose de protéines en plus. Quand aux algues, elles ont un profil nutritionnel extrêmement intéressant, riches en omégas 3, en antioxydants, en iode, en sels minéraux et en oligo-éléments.

Si tu es végétarien, il est plus simple d’avoir un apport protéique suffisant en réalisant des recettes à base d’œufs ou de fromages.

Pour les repas de Noël, pense à boire beaucoup d’eau pour améliorer la digestion et faciliter l’élimination des déchets, surtout si les verres de vins et de champagne s’accumulent.

Noêl à l’extérieur = vegan survie

On part du principe ou tu as informé ton hôte que tu ne manges pas de viande ou de poisson si tu es végétarien et que tu exclues tous les aliments d’origine animale si tu es vegan. Tu t’installes à table, 3 cas de figure :

  • Ton hôte est ouvert d’esprit et il a prévu des alternatives vegan / végétariennes. Tu n’auras pas forcément accès à énormément de protéines dans ton assiette mais tu as des chances de manger des aliments sains et festifs, ce qui te permettra d’être rassasié jusqu’au prochain repas.
  • Ton hôte a oublié de de quelle manière tu t’alimentes et n’a pas prévu d’alternatives vegan / végétariennes. Cependant, il propose beaucoup de plats dans lesquels tu peux te servir (salade sans produits d’origine animal, légumes avec sauce à part). Dans ce cas là, si tu es végétarien, serre toi gracieusement en fromage. Si tu es vegan, tu peux donc te contenter de ce qui est proposé et ajouter la solution de survie de l’option n°3.
  • Ton hôte a fait la sourde oreille et c’est un inconditionnel des traditions culinaires Françaises. Il t’a sortie son menu maxi best of huîtres + foie gras + langoustes + saumon + magret de canard, avec option escargots. Le peu de légumes est noyé sous une sauce à la viande et  » salade  » est le nom donné à un mélange contenant 87 morceaux de lardons et 2 feuilles de mâches. Si tu es végétarien, tu peux te contenter du plateau de fromage mais si tu es vegan, les choses sérieuses démarrent. Trêves de bavardages et place à l’action, tu passes en mode survie.
1 – Eclipse-toi discrètement à l’aide d’un subterfuge original…

2 – Munis-toi de ton sac et de ton attirail de survie…

3 – Rends-toi au fond du jardin et recharge les batteries : 1 shaker de protéines de soja / pois / chanvre et une grosse poignées d’amandes ou de noix de cajou. Bravo, tu as sauvé les meubles.

Les solutions sont donc multiples (tu peux également amener ton propre repas chez ton hôte si tu en as la possibilité) mais avec celles-ci, tu es paré pour le pire. Il faut se rappeler de toute manière que même des gros repas de fin d’année vegan composés d’aliments frais et non transformés seront toujours moins néfastes pour la santé et les performances sportives que des repas omnivores traditionnels. 

Si tu veux d’autres conseils musculation et nutrition végétarienne / vegan, tu peux rejoindre la chaîne Youtube TreeningLife en cliquant ici.